Époussetez-moi ces bouteilles, dis donc !
Bouteille jetée par Alex , mercredi 4 juillet 2012 04:00
Il faut l'avouer, j'aime bien me la jouer un peu. Mais faute avouée...
La preuve à la droite de votre écran.
Démonstration !
Il y a presque un an déjà, j'avais décidé de faire un peu la maligne, l'originale en donnant des noms un peu atypiques aux rubriques habituellement présentes dans tout blog qui se respecte à l'aide de jeux de mots ou de mots rares en référence à l'univers de l'eau, de la mer et de la bouteille, Mais le temps a fait son oeuvre et, ironie du sort, quand je pense à cette "cave" dédiée à l'archivage des bouteilles déjà postées, je me dis que ma collection est bien mince (une sorte de cave du pauvre avec même pas quelques piquettes) mais, par contre, avec beaucoup de ménage à faire en pensant à toute cette poussière qui s'est déposée en mon absence...
Le problème est là : ça fait presque un an. A peine ai-je attrapée cette bouteille à la mer que je l'ai rejetée aux courants, sans crier gare. C'est pas très sympa...
L'an dernier, en répondant à l'inspiration du moment, j'avais créé ce blog parce que je m''étais dit que j'avais bien mérité après trois années de prépa de souffler un peu, d'écrire vraiment ce que je voulais, sur ce que je voulais sans être frustrée par des exigences académiques.
Etre aussi libre que cette bouteille à la mer.
L'été s'annonçait bien propice à ce genre de choses mais j'ai été rapidement rattrapée par la prépa et par l'administration d'une fac que je ne nommerai pas (son prestige est immense et pourtant, elle ne le mérite pas et donc de ne pas être nommée).
Ce que j'ai vécu, c'est l'échec, ni plus, ni moins.* Vous savez, ce méchant garnement qui vous suit comme votre ombre, en secret, mais qui se montre de temps en temps sous son vrai jour, surgissant de nulle part comme ces vilains diables de leur boite. Je l'avais dit dans ma première bouteille, j'escomptais entrer en Master de philo mais j'ai été rapidement refroidie par un simple mail de la sus-dite université. BAC+3 envolé, bienvenue en BAC+2, bienvenue en Licence 3.
Bon, arrêtons là le mélodrame. A posteriori, je suis bien contente d'avoir été refoulée et d'avoir dû valider ma Licence en philo, moi-même, à force de travail et en un an.
D'abord, parce que cette fois-ci, l'échec est resté dans l'ombre !
Deuxio, parce que j'ai rencontré des gens vraiment sympas.
Tertio : j'ai pu vraiment bien réfléchir à ce que je voulais faire, surtout pour l'année prochaine en me trouvant non seulement un projet de mémoire qui me plait (sur C.S. Lewis) et que j'espère solide mais surtout en réalisant que je n'avais pas ma place à Paris IV (ça y est, je l'ai nommée. Damned !) ou plutôt que Paris IV était incompatible avec mon projet. Trop de chichis, dirons nous. Rien de nouveau sous le Soleil, comme dirait l'autre. Bien sûr, ce n'est pas à généraliser (je pense à certains profs vraiment géniaux), mais si vous cherchez de la bonne vieille poussière et des ronds de cuir bien installés, aller visiter la Sorbonne, vous serez conquis !
Avec cette année de Master qui s'annonce (cette fois-ci, je ne parle pas en l'air), j'espère pouvoir continuer ici à faire mon petit bonhomme de chemin et à vous conter mes folles aventures culturelles, voire mes écrits, (comme j'ai pris le temps de m'y remettre) et cela toute l'année.
Si ce n'est pas le cas, on se retrouve l'été prochain. ;-)
* Ça m'a fait penser dans l'instant à un discours célèbre (pour les Potterheads) de J.K. Rowling devant des élèves d'Harvard (faut oser !). Je vous mets le lien vers le site de mes amis de la Gazette du Sorcier qui l'ont traduit en français ici. C'est très touchant et ça peut servir en cas où vous aussi vous rencontriez ce vilain garnement. Enjoy !
Source image : @ Colorado Sands (désolée pour cette photo bien crado)
Han ! Un mémoire sur C.S. Lewis ?!
De quoi va-t-il parler ? =D
Et où vas-tu le faire, du coup ?
Et pourquoi as-tu boudé les ASPIC ? (Oui, je suis rancunier.)
=P